Dragon Ball Z Butoden 2 / ドラゴンボールZ 超武闘伝2 /
ou bien « la légende saien » … argh
Et là attention chef d’oeuvre ! Le jeu le plus pébliscité par les fans des années 90, un jeu souvent montré en exemple sur les quelques bons jeux de licences. Rien que ça ! Butoden 2 sorti 8 mois après le premier réussi l’exploit à corriger tous les défauts du premier. Tose Software a appliqué de nouveaux sprites splendides même encore aujourd’hui, il s’agit d’un nouveau jeu et non pas d’une suite facile !
Un roster sans pitié
Je ne sais même pas pour où commencer … Eh bien déjà, comme il était courant dans les jeux d’autrefois (chose impensable aujourd’hui), le casting évoluait et nous disons donc au revoir à N°16, N°18, N°20, Freezer et Cell imparfait. Et un petit au revoir auprès de Trunks dôté de l’armure de son papa, et d’un Gohan en Super Saiyajin. Cela me rappel le passage de King of Fighters 95 à 96 , beaucoup de personnages disparaissaient entre les deux versions (snif Eiji). Aujourd’hui, cela serait un grand sacrilège d’écraser les personnages d’un opus par d’autres nouveaux.
Parmi les nouveaux, la cartouche accueille donc : Broly (Tara sic …), Bojack (Kujila), Zangyah (Aki), et Cell Jr. Son Gokû est disponible via un cheat code, un pretexte de l’époque pour vendre les journaux japonais. Pour la petite histoire, il était également possible de connaître l’un des cheats les plus célèbres en finissant plusieurs fois le jeu via l’écran de fin.
Si le nombre de personnages est moindre, les coups spéciaux font largement la différence. Techniquement le jeu a été repensé pour le fighting, et les combats sont ainsi bien plus spectaculaires. Il n’est plus possible de foncer sur l’adversaire et le percuter, mais en revanche il est possible de faire des bras de fer ainsi, en plus de ceux des attaques aux kikoha. Et d’ailleurs, les projectiles peuvent enfin descendre à la diagonale, cette fois.
De nouveaux coups font leurs apparitions, tels que le « poursuivant » cette boule bien énervante et qui poursuit un certain temps l’adversaire. L’enchainement de coups de pieds de Son Gokû est très (trop) puissant et ne peut être contrer que par quelques counter bien précis, l’un des plus puissants étant celui de Broly.
Un mode histoire marquant
Proposant un mode histoire très élaboré par rapport au précédent voir même par rapport aux jeux de combats traditionnels à licence sur cette génération de consoles. Ce mode s’accompagne (comme vous le savez tous) de diverses choix qui vous permettront d’arriver à la bonne (ou mauvaise) fin. Le jeu ne choisit donc pas (et ce intentionnellement) de ne pas reprendre les scénarios des films. Bojack est décidement bien habile de faire opposer aux héros des sosies ! La traduction étant déplorable (Satan renommé en « Enfer »), beaucoup de dialogues en deviennent parfois drôle : « quand les boules de feu arrivèrent » !
A l’image des boss de jeux de combats d’époque, Broly et Bojack sont de redoutables personnages. Broly dispose comme Gokû d’enchainements aux coups de pieds très puissants, et dispose également de kikoha très rapides et bien difficiles à esquiver. Bojack quant à lui est très balèze sur la terre ferme en raison de ses coups aériens et de son méteo smash.
Les échos de la presses
Véritable révolution pour son époque, le magazine Console Plus en vient même à dire qu’il écrase Street Fighter II (titre très racolleur j’en conviens). Très vite, les autres magazines de jeux vidéos s’emparent du jeu pour présenter les Météor Smash, les nombreux secrets du jeu (mode turbo, possibilité de changer les auras etc). Le succès est systématiquement au rendez vous, et finalement le jeu met à peu prêt tous le monde d’accord.
Les nouvelles musiques de Kenji Yamato, bien que plagiant quelques musiques de films des années 80 se font très vite apprécier. Grosse préférence sur la musique intitulée « Madame » dans la version française pour ma part !
Parmi les sprites non utilisés, les révélations sont très minimes. Trunks aurait dû avoir un sprite aux cheveux violets, lors de sa transformation (cf présentation du personnage).
Dragon Ball Butoden 2 est marqué de l’âge d’or 16bits, et restera à jamais un des plus grands jeux sur la licence Dragon Ball, et ce malgré les nouvelles séries commerciales (Budokai de Dimps et Sparking / Raging Blast de Spike), car oui, il y aura toujours de la place pour ce jeu !
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