Les nouveaux héros de Marvel !
Synopsis :
Hiro Hamada, ce jeune petite génie de la robot-technologie, va apprendre à maîtriser et exploiter son talent grâce à son frère, le brillant Tadashi, et à leurs amis GoGo Tamago, accro à l’adrénaline, Wasabi, un maniaque du respect des règles, Honey Lemon, une chimiste surdouée, et Fred, un fanboy convaincu. Lorsqu’ils se retrouvent embarqués dans un complot criminel qui menace de détruire la ville de San Fransokyo (une ville hybride entre San Francisco et de Tokyo), Hiro se tourne vers son plus proche compagnon, le robot Baymax, et transforme la petite bande en un groupe de super-héros high-tech déterminés à résoudre le mystère et à sauver San Fransokyo.
Mon avis :
Adapté d’un comics Marvel, le dernier film de Disney vient de sortir , et c’est une petite révolution. Bien qu’étant un film sur les Super Héros, celui ci n’a rien de communs avec le film Les Indestructibles de Pixar, il s’inscrit sur une nouvelle ligne de conduite largement dominée par le cinéma de Marvel-Disney. Les clins d’œils au film Avengers sont nombreux et relativement facile à retrouver (coucou Hulk). Le tour de force du film est de mêler les influences japonaise. Parmi quelques robots vu très brièvement, on note le gros robot dans la chambre d’Hiro arborant le magnifique « V » de Mazinger Z. La toute première scène du film n’est pas sans rappeler le film de Real Steel …
Les personnages ne sont pas lisses, et on s’attache grandement aux groupes de héros. J’ai une tendresse particulier pour Fredzilla, mais je reviendrais plus tard sur les personnages. Bizarrement ce petit groupe inexpérimenté me faisait penser à celui de Scoubidou, sans parler du vilain à démasquer. L’humour est réellement efficace, et parfaitement mis en valeur par l’attendrissant Baymax, ce robot probablement le protagoniste du film le plus attentionné et le plus innocent.
Techniquement, le film est très abouti, les scènes se passant sur le dos de Baymax sont un régal pour les yeux, c’est certes parfois gratuit, mais ça son petit effet. Le mystère autour du vilain est rudement bien mené, on distingue même quelques fausses pistes. Je ne révélerai rien sur ce blog naturellement pour ne pas gâcher la surprise. Il ne serait pas étonnant qu’une suite voit le jour.
Hiro : Le jeune héros impulsif, très attaché à son frère qui se révèle être un génie dans la technologie. A l’image d’un Tetsujin 21 ou d’un Giant Robo, Hiro contrôle un robot mais n’a pas de cockpit. Il transforme le bienveillant robot de son frère, capable de donner des soins médicaux en un véritable Iron Man. Malgré son jeune âge il a l’âme d’un leader.
Baymax : L’élément clé du film, véritable nounours interactif le tout incarné dans la version française par Kyan Khojandi (héros de la série Bref). Ses ressources semblent être inépuisables, voir carrément imprévisible lorsqu’il est à cours de batterie. Le noyau dur du groupe, le scénario fera lui une véritable icône de super héros.
Fredzilla : Totalement enjoué lorsqu’il s’agit de traverser une épreuve sortant de l’ordinaire. Fred est un véritable geek et sa demeure pourrait faire penser à Batman (jusqu’à son major d’homme). On s’attache très rapidement à ses répliques.
GoGo Tomago : L’élément « femme forte ». Très habile en roller ou sur le terrain, et jouissif lorsqu’elle conduit, dès le début du film GoGo Tomago apparait comme un personnage qui sort du lot. Ses actions impressionnantes compensent largement son manque de conversations.
Honey Lemon : Cette brillante chimiste a la particularité d’être très enthousiasme sur tout ce qui touche à son domaine de prédilection. Attachante, mais hélas un peu inexpérimenté lors des scènes d’actions.
Wasabi : L’élément trouillard du groupe, il a le vertige, il craint le danger plus que tout, pourtant il s’améliorera au cours du film. Malgré un personnage un peu lisse que les autres, les blagues sur ce personnages sont bien trouvées, moins transcendant que les autres hélas.
Au final, une très bonne surprise, un film très rafraichissant totalement dans l’ère du temps des productions Marvel sans pour autant repomper allégrement ses codes.
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