Et voici un nouvel article sur mon blog, ça faisait longtemps; Je me suis revu le premier film de Ranma 1/2 et j’avais vraiment envie d’en parler. Il n’y a pas à dire, je suis vraiment très très (trop ?) attaché aux films d’animations des années 80 – 90.
Ranma 1/2 : Film 1 – La Grande Bataille de Chine
Grâce au DVD de Déclic Image, je me suis revu en conséquence le premier film. La version Française est absente curieusement, malgré tout je me souviens encore des voix francophones comme si c’était hier. J’ai encore la VHS de Manga Power, que de souvenirs … C’était en 1995, 20 ans ! Le coup de vieux T_T Le film date de 1991, et il n’a pas pris une ride.
Mais venons au film lui même, le début est magistral, il présente étonnement tous les protagonistes du manga, du moins les réguliers. Avec en bonus les deux patineurs et quelques autres personnages mineurs qui apparaissent derrière le marathon engendré par le vicieux Happosai. Mention spéciale à Kodachi et son rire inimitable ( Saeko Shimazu)
Une entrée en la matière assez loufoque et fidèle au manga. Je me rend compte que le doublage Japonais est assez prestigieux. J’adore écouter Hirotaka Suzuoki (Shiryû, Ten Shin Han) en Kuno, la voix est juste parfaite. Hormis les autres voix habituelles de la série, ce qui m’a stupéfait c’est la voix de Kirin (1), le boss du film qui est doublé par Kaneto Shiozawa, une célébrité incroyable (Mû dan satin Seiya, Nam dans Dragon Ball parmi ses rôles connus en France). Cela dit, dans la VF, Vincent Violette répondait magnifiquement dan sec rôle aussi.
Bref, un étrange éléphant apparaît (2) suivit de son maître Laichi. Mais simultanément apparait Kirin et les dieux de lu bonheur. Il kidnappe Akané qui était en possession par un hasard (arrangé) d’un rouleau supposé l’unir son possesseur.
Ranma se fait vite rossé par le prince, un classique dans les films Shônens de l’époque (Yu Yu Hakusho, Saint Seiya et tant d’autres …). Je reconnais sans difficulté que la musique qui véhicule cette séquence est délicieuse ! Je l’écoutais très à une époque. 🙂
Il va falloir poursuivre le prince jusqu’en Chine ! Et ce grâce au Subdragon 5 de Kuno. Derrière ce nom classe se dissimule un modeste canot marin. Akané qui va devoir épouser Kirin se rend compte que les habitants du bateau volant ne se nourrissent que de légumes marinés et de riz. Voilà un problème bien anodin …
Entretemps, Ranma et sa bande ont rattrapés Laichi. Sans doute la scène la plus amusante du film, je rigole encore de ce passage. :p
L’histoire de Laichi est vraiment dans la lignée des autres protagonistes du manga, Happosai à encore une fois effectuée une promesse qu’il n’a jamais tenu (encore).
Ils rattrapent la bateau de Kirin, Happosai est de nouveau balancé dans le feu de l’action portant malgré lui, Ryoga, le père de Ranma, Soun, Shampoo, et Jasmine !
L’occasion de voir briller les dieux du bonheur. Bishamonten est doué dans le maniement de sa lance et terrasse Soun et Genma. Les deux jumeaux : Daikokusei et Daihakusei se débarrassent ont ne sait comment de Kuno. Ebiten quant à lui à la lourde tâche de vaincre Ryoga. Monron la violoniste vainc Shampoo. Uu piétine Mousse.
Un assaut finalement bien faiblard pour les héros. Ranma se dispute une nouvelle fois avec Akané. Kirin qui avait montré une certaine bienveillance envers Akané fait jeter par dessus bord les héros.
Seul Ranma, Laichi et Happosai sont encore de la partis et ce en rampant. Vient alors la bataille des maisons, il va falloir traverser les maisons gardés par les dieux du bonheur avant le couché du soleil. Impensable de ne pas penser une seule seconde à Saint Seiya. Un choix étonnant vu qu’à l’époque, la série terminé traduite par un sentiment de lassitude auprès des Japonais.
Le film n’étant pas si long que ça (81 minutes) les combats vont à l’essentiel. Ou plutôt non, le réalisateur triche en se basant sur l’humour pour arrondir les combats. Bishamonten est vaincu lamentablement par une piètre blague.
Daikokusei et Daihakusei utilisent un jeu de Go grandeur nature. Hélas, la solution est beaucoup trop facile.
Uu se lie d’amitié à Jasmine … Sincèrement, lors de mon premier visionnage, je me demandais vraiment comment ils allaient trouver une combine évincer le personnage ?
Monron semble imiter Mime de Saint Seiya, via un une phrase choc « Plus tu te débats, plus elles se resserrent » (les cordes). Un rappel immédiat au premier film de Saint Seiya, puisque Ranma est finalement sauvé par Shampoo. Fait rare, Ranma fait apparaitre du sang lors de ce passage.
Bizarrement, et surtout lors de la raclé de Shampoo dans la bateau, mais il semble y avoir un décalage de son sur le personnage de Monron jouée par Eiko Yamada. Un effet de style ? Probablement. La fin du combat laisse entendre à un match nul mais …
Ebiten est le dernier de la liste. Son propos sonne vrai quand il s’étonne d’avoir Ranma en face de lui, car hormis face aux Jumeau, aucun match n’a été disputé normalement par lui en personne.
Il est finalement piétiné par Ryoga et toutes la bande. Pour évacuer toutes ses menaces et ce d’un coup, le réalisateur utilise une technique (assez grossière) de Kirin, grosso modo, une lumière apparait et hop tous le monde est à terre.
Le duel final entre Ranma arrive enfin. Kirin lui ne copie pas le grand pope de Saint Seiya, non il se contente de reprendre la technique de Misty … Sa posture est identique. Il faut dire que la technique des marrons grillés dans le feu (quel nom classe) fait figure de Ryû Sei Ken !
En réalité, Kirin bloque les attaques à l’aide de ses indissociables baguettes. Par un stratagème judicieux, Ranma reprend l’avantage. Le duel se termine par la technique du dragon céleste, une technique crée lorsque Ranma était devenu aussi faible qu’un nouveau né par Happosai dans le manga.
C’est à ce moment là que la relation entre Kirin et Laichi est enfin crée par un sauvetage inattendu (?). Le cours due l’histoire reprend, la scène après le générique nous fait rappeler à quel point Ranma et sa bande sont bien des idiots, car les fameuses sources chaudes étaient à leur portée. Et n’oublions pas ce ending de fin très péchu et sympa, je l’ai souvent en tête ces temps ci.
Mine de rien, même si ce fut un plaisir de le revoir, je suis déçu de ne pas l’avoir en Français, car contrairement à la série, le doublage était honnête, et les interprétations sonnaient juste. J’ai même des petites préférences sur quelques répliques, peut être est ce la nostalgie ?
Par contre, la jaquette créée un malentendu … En effet elle y montre un Kirin presque malfaisant alors qu’il n’en n’est rien dans le film. Notons que cette typographie était très courante dans les productions des années 90. En haut, le vilain (s’il a une cape, c’est parfait) et ses sbires, en bas, le héros et ses alliés.
En tout cas, un film sympathique malgré quelques défauts, il garde la fraicheur des années 90. Le second film sera tout aussi bon … En revanche, je n’ai jamais vu le troisième (très court).
Si Ranma 1/2 fut un manga que j’adulais plus jeune, aujourd’hui je ne parviens plus à rigoler de la série comme avant, en tout cas plus avec le doublage Français. Mais ce qui me tracasse, c’est vraiment le parti pris de parodier Saint Seiya par l’intermédiaire des deux premiers films.
(1) Je me pose vraiment la question si le nom de l’éléphant « Jasmine » ne serait pas un clin d’œil à Aladin ?
(2) Appelé judicieusement dans la VF « Kevin ».
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