Dragon Ball Z Butoden 1 / ドラゴンボールZ 超武闘伝 /
Alors que Dragon Ball Z faisait des reccords d’audiences au club Dorothée, Bandai aura la bonne idée de sortir le jeu très rapidement en France. Et l’illustration de la jaquette ne changera guère malgré son format (bien que l’image soit tronquée). La traduction reste toujours aussi maladroite. Un aspect qui n’évoluera pas vraiment même à l’heure actuelle.
Le début d’une longue aventure
Carton immédiat pour le premier jeu de combat de Tose sur cette licence ! Allant au delà des clones des clones de Street Fighters (notamment les jeux Ranma 1/2), le jeu construit sur un système simple mais diablement efficace, les écrans splittés permettant aux personnages de s’éloigner à sa guise de son adversaire. Un système qui est devenu un classique du genre. Il est possible dans ce premier Butoden de foncer sur son adversaire avec les boutons latéraux. Et la grande classe de l’époque était de charger sa jauge de KI pour invoquer la technique ultime du personnage. On notera que les voix digitalisées sont très propres, du caviar pour l’époque !
Les personnages sont assez ressemblant, malgré quelques ratés (Perfect Cell notamment),
Quelques finesses dans le gameplay subsistes et certains enchainements sont très difficiles à contrer, notamment celui de Perfect Cell, quasiment invincible en mode « difficile ». Bien que cela soit le premier jeu de combat, le casting était assez élevé pourtant :
- Son Gokû
- Piccolo
- Vegeta
- Freeezer
- N°20 (Dr Géro)
- N°18
- Cell (imparfait)
- N°16
Et via un cheat code les personnages suivants :
- Son Gokû (Super Saiyajin)
- Vegeta (Super Saiyajin)
- Trunks Super Saiyajin
- Gohan Super Saiyajin
- Cell Corps Parfait
Rien que ça, même si Son Gokû et Vegeta sont quasi des skins alternatifs en dehors de leur attaque ultime. Le jeu connait très rapidement un certain succès. La presse des jeux vidéos d’époque trouvent globalement le jeu sympathique, pas révolutionnaire mais suffisament amusant pour les fans de la licence.
Souvenir, souvenir …
De mon coté, je garde un grand souvenir de ce jeu, c’était le premier jeu de combat estampillé Dragon Ball, il y avait une véritable demande et j’en faisais parti. Je me maudissais d’avoir la megadrive à cette époque là. Et la jaquette du jeu est encore à ce jour l’une des plus classes. Alors oui, aujourd’hui le jeu a vieillit surtout à cause du second volet qui est « culte », mais cet opus proposait des bases assez solides. Toutefois de nombreux abus dans les coups spéciaux font du tort au jeu lors de session entre potes, N°16 bien maitrisé est une véritable menace à cause de son counter qui détenait quelques priorités atroces. Les coups spéciaux qui n’étaient pas sur la notice, appelés les Meteor Smash étaient présents, ils ne sont pas tous très impresssionnants mais font de sérieux dégats.
Les musiques du jeu (de Kenji Yamamoto) sont corrects, mais quelques unes sortent vraiment du lot, j’adore le thème de Vegeta, je suis vite pris dans le rythme !
Le mode histoire, tel un rouleau de printemps est très simple, une suite de combat associés à quelques textes de l’histoire. Sa particularité, c’est qu’il dispose de quelques secrets. Si vous réussissez l’exploit de vaincre les adversaires avec les bons personnages, vous aurez la véritable fin du jeu. Elle n’est pas facile à entrevoir en raison de la difficulté à vaincre Cell.
Pour la petite histoire, Satan (Hercule) apparaissait déjà dans ce jeu en réunissant quelques conditions :
Quelques fans ont regardés les entrailles du jeu via l’action replay et ont même découverts des sprites non utilisés dans le jeu !
Le pire, c »est qu’un lecteur du magazine Console Plus, qui avait probablement identifié ces personnages avait posé la question s’il était possible de jouer avec. Le pigiste de l’époque s’était gentiment moqué alors du lecteur le croyant un tantinet naïf.
Au final, un jeu très sympathique et une très bonne introduction de Dragon Ball Z dans le jeu de combat. Quelques scans (provenant du site www.abandonware–magazines.org ) des tests :
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