Dragon Ball Z Butôden

Dragon Ball Z Butoden 3 / ドラゴンボールZ 超武闘伝3 /

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Petit jeu, faite la comparaison entre cet écran de présentation et celui de Butoden 1 : attention évolution graphique importante !

Et voici le vilain petit canard des trois épisodes de la Super Famicom. Butoden 3. Il s’agit de l’opus de « trop ». Développé en 8 mois, ce jeu bien que très popularisé par la presse d’époque s’est gratifié une très mauvaise réputation en raison de son contenu très radin. Butoden 3 intervient alors que le manga révélait la très belle mort héroique de Vegeta. A partir de ce constat, le roster ne pouvait être très complet compte tenu des événements futurs.

Les personnages

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Par ailleurs, beaucoup de personnages manquent à l’appels, comme dit plus haut, les jeux de combats ne s’offusquaient pas de supprimer tels personnages d’un volet à l’autre. Broly restera donc exclusif à Butoden 2 jusqu’à Budokai 2 sur Playstation 2 et de devenir un phénomène commercial sur les prochains jeux.

dragon-ball-z-3-ultime-menace-super-nintendo-snes-019Reprenant exclusivement la partie de Majin Boo, ou tout simplement le dernier Tenkai Ichi Budokai, les personnages sont donc issus de cette période. Je regrette néanmoins la non présence de Spopovitch qui était important à ce moment de l’histoire. Bien que mineur dans l’action à ce stade du manga, Kuririn aurait été le bienvenu également vu que déjà disponible sur l’unique jeu Dragon Ball sur Megadrive. Et surtout Piccolo, mais néanmoins, Son Gohan adulte lui reprend quelques coups. N°18 quant à elle hérite d’un coup spéciaux de Yuri Sasaki de King of Fighters.

Kaïô Shin ne dispose pas de Meteor Smash (tout comme N°18) mais peut être très éfficace si le joueur est expérimenté, en raison de sa technique pour paralyser associé ensuite à un kikoha devastateur. Dabra est un bon personnage mais il n’est pas aussi marquant qu’un Bojack ou un Broly. Ses coups sont trop « sages » et malgré son crachat, il ne sort pas du lot. Ironi du sort, le chef de projet du jeu Igosaï révèle que ses coups spéciaux ont été difficile à mettre au point. Majin Boo est un cauchemard à cause de ses roulades qui ont quelques priorités.

Son Goten et Trunks, des personnages véritablement nouveaux sont très expoitables et amusant à jouer malgré leur petite taille. Trunks du futur est également jouable via un cheat, ses sprites ont été retouchés pour l’occasion. Un petit bonus appréciable.

Le Gameplay est il vraiment identique au second ?

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Le Gameplay est tout de même mieux recentré puisqu’il ne permet plus les injustices du second opus. En effet les enchainements ne traversent plus le terrain et sont moins punitifs si ils sont parrés. D’ailleurs l’enchainement vedette de Gokû dans Butoden 2 est devenu très lent dans son déroulement et moins éfficace.

Le fait de pouvoir se déployer dans l’air quand on veut est un sacré atout, il n’est donc plus possible de coincer son adversaire. Donc le jeu gagne en stratégie et les abus sont moins fréquents.

Ce qui est dommageable par contre, c’est que les petits kikoha ne vont désormais plus en diagonales. Seul le Kienzan de N°18 réussit cet exploit de souvenir.

Mode de jeux … Argh !

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Voilà le principal problème du jeu et pourquoi il a autant été boudé, Bandai n’a pas eu le temps de peauffiner un mode de jeu aussi original que le mode histoire du précèdent jeu. Un mode versus, un championnant et c’est tout ! Le jeu se fait souvent descendre par les plus jeunes qui ont découvert la licence par un Budokai 1 et son fameux mode histoire. A l’époque, cette absence de mode n’avait pas été si poussé que ça et surtout pas par la presse mais j’y reviendrais. Il faut dire que le contexte surfait sur l’uppercut de la légende saien (grrr ce nom) et la critique y était moindre. A croire que le cahier des charges s’est reposé sur la conception des nouveaux personnages.

Le chef de projet de Butoden 3, Igosaï révèle qu’ils ont travaillé en 6 mois sur toutes les animations des personnages, aux parades un tantinet plus nombreuses par rapport au second en effet.

La réception de la presse

Soyons clair, la presse de l’époque à tout fait pour ne pas froisser les fans inconditionnels du manga. Seul Grégoire Hellot du magazine Joypad révélait que le jeu était assez feignant dans son contenu, mais que malgré la note du test, les fans seront nombreux à se le procurer, ce n’est pas faux. Chris de Player One met également en avant le manque de nouveautés. Les autres magazines comme Console + vante les mérites de ce nouveau Dragon Ball malgré tout. De nombreux magazines annexes mettront en couverture le duo Son Goten / Trunks pour mieux se vendre.

Aujourd’hui la tendance chez les fans est inversée, et tous sont presque unanimes sur ce jeu. Il est loin d’être mauvais et son gameplay propose des nouveautés intéressantes, impossible de spammer comme un fou avec l’enchainement de Son Gokû (vous ne pouvez pas savoir combien de fois ça m’est arrivé ! ). C’est appréciable mais hélas pas assez pour combler les attentes.

Le chant du cygne des Butoden aura finalement lieu sur Sega Saturn, toujours développé par Tose Software. Mais ceci est une autre histoire.

 

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