Dragon Ball Z Tenkaichi / Dragon Ball Z Sparking Meteor
Et alors là nous côtoyons le nirvana de la licence Dragon Ball en jeu vidéo. A l’époque, alors que Tenkaichi 2 était souvent joué par les fans, que pouvait bien nous apporter une suite ? Quelques fans trouvaient que le principe se réchauffait. Un premier scan arriva présentant King Vegeta, King Cold et Nail. Les joueurs occasionnels sont septiques devant ces fonds de tiroirs. Et pourtant, le jeu est très vite suivi. Les arrangements du gameplay sont bien réels et surtout Spike dévoile peu à peu les nouveaux personnages et l’intention est là :
Évidemment pour les films, c’est le triste Dr Uiro (Willow chez AB) qui rejoint le casting. L’éditeur prend soin d’insérer des personnages de la première série tels que Nam, Ackman ou encore Tambourine. Coup de génie d’inclure Arale (Dr Slump) et d’avoir en plus reproduit le fameux Village Pingoui dans le jeu. Pour couronner le tout, le Commandant Blue est également de la partie, un casting riche incontestablement inégalé à ce jour.
Cette fois ci, les doublons sont moins nombreux, et les coups encore plus variés, N°17 est ainsi un personnage presque « à part » disposant de ses propres coups spéciaux. Quelques nouveaux personnages tirent leur épingle du jeu, c’est le cas pour le colossale Spopovitch se jouant logiquement au corps à corps. Son Goku en version GT est désormais disponible, bien que la série soit décrié, le personnage est tout bonnement excellent, la transformation du Super Saiyajin 4 lui est logiquement associé.
Afin de rendre un contenu plus fidèle, des personnages sont découpés en plusieurs époques. Ainsi le premier Gokû disposera de quelques coups ayant rapport avec la première partie du manga Z. Une manière pour fidéliser le plus possible les rendus des combats. Le jeu n’est pas avare en costume, Son Gohan dispose enfin du Dogi de son père comme on pouvait le voir dans le neuvième film.
Le gameplay s’est intensifié sur différents aspects défensifs, il est désormais possible via un contre de parer plusieurs coups de l’adversaire et enchainer aussitôt. Une excellente alternative au Z Counter toujours aussi délicat à placer pour les joueurs occasionnels. Vient s’ajouter la possible de foncer sur l’adversaire et de se retrouver derrière lui. Une manière d’esquiver une attaque ultime et de prendre directement l’avantage.
Le terrains y sont plus nombreux, avec quelques variations pour certains. Notons l’apparition du gigantesque Mont Paozu, extrêmement fidèle et délocker un adversaire dans ce stage est diablement intéressant. Le désert dans lequel s’affronte Son Gokû et Yamcha est présent, pour plus de jubilation, le costume de Yamcha de l’époque est aussi disponible. Un des nombreux combats que je me faisais en versus.
En ce qui concerne le mode histoire … Il est clairement étrange. Alors qu’on s’attendait à un mode de grande envergure à l’image du second, celui ci à la particularité d’aller à l’essentiel des combats. Malgré tout, plusieurs combats ont lieu dans un même niveau, ainsi Cell affronte successivement N°16 et Trunks pour pouvoir enfin absorber N°18. Dommage, car il était logique d’effectuer tous les combats du manga. En contre partie, ce système est parfait pour les scénarios des films et de GT. Un niveau par adversaire (excepté Broly et Bojack) avec quelques conditions à remplir.
Cependant, ce mode histoire détient plusieurs secrets. Si Gokû décide d’affronter Cell d’une autre façon que celle indiquée, c’est Mister Satan qui fera son apparition et non Son Gohan après. Egalement intéressant, mais si Gokû tarde à vaincre Jeese et Butta, Nail viendra en renfort. D’ailleurs pour débloquer Tambourine, il faut tuer Piccolo Daimaô sans avoir recours au dernier choix du scénario, ainsi Chichi et Tambourine s’affronteront. Pour la petite histoire, et pour me la jouer un peu, j’étais parvenu à vaincre une fois (et juste une fois) Nappa via Ten Shin Han, malgré ses restrictions de dégâts hé hé !
Le mode Versus est du coup démentiel en raison des personnages. Le mode tournoi quant à lui est beaucoup plus intéressants. Il faudra revenir sous certaines heures du jeu (heure fictive) pour terminer un tournoi au niveau 3, pour par exemple débloquer King Cold et Spopovitch. Le jeu étant prévu également sur Wii et par extension un mode online, il est probable que ça soit pour cette raison que le « Body Change » de Ginyû n’est désormais plus aussi abusé à l’instar du manga, Ginyû se transforme désormais en Son Gokû, ne prenant plus le corps de l’adversaire, erf vous imaginez les renversements de situation abusé en online ?
Quelques autres modes voient leur apparition, comme un mode Cell Game, le joueur doit s’entrainer pendant 10 jours (et se reposer) pour vaincre Cell sous ses différentes versions. Il était également possible de constituer ses propres équipes pour affronter des équipes créées par thématiques.
Voilà, que dire de plus, Tenkaichi 3 (ou Meteor) constitue encore aujourd’hui comme un jeu de référence sur cette licence. Beaucoup réclament une suite digne de ce nom, avec naturellement un casting faisant honneur à ce jeu. On peut clairement dire qu’il y a eu un avant et un après Sparking. Et depuis l’apparition de cette trilogie, l’exigence des joueurs à terriblement évolué. Plus jamais il ne sera possible pour un joueur passionné par la licence de se content d’un casting de 50 personnages. Par ailleurs, si le casting fait parti du point fort du soft, de nombreux techniciens s’accordent à dire que le jeu est terriblement technique en raison des combos possibles, sans parler des atouts défensifs très bien étudiés.
Il reste encore à ce jour un jeu encore joué par les nostalgiques de la Playstation 2 qui fut véritablement la machine fétiche de Dragon Ball, et ce bien plus que ne le fut la Super Famicom. Des fans essayent même de prolonger l’expérience en créant eux-mêmes des personnages récents tels que Beerus, le dieu de la destruction ! Un résultat bluffant, seul Budokai 3 sera également suivi par une large communauté de joueurs.
Excellent test Sharnalk, cette période me rend nostalgique, j’espère toujours que Spike reviennent un jour malgré leurs échecs sur la PS360.
N’ayant pas été convaincu par le gameplay de Xenoverse, j’aimerais bien petit DBZBT HD Collection, je viens d’ailleurs de commencer à rejouer à DBZBT3 et je doit dire que visuellement ça a pris un sacré coup de vieux, en revanche le gameplay n’a pas pris une ride et est toujours aussi jouissif.
Oui effectivement les Sparking comment à vieillir il serait temps de les sortir en HD.
Moi non plus le gameplay de Xenoverse m’a pas tant convaincu malgré pas mal de points positifs sur la fidélité du manga.
Quoi qu’il en soit EB est un jeu qui sort de nul part et qui est suffisamment fun à jouer 🙂
Comme ai-je pu passer à côté de ces superbes articles Butoden et Tenkaichi !
Bon je te prépare un ou deux petits coms pour rebondir sur ces articles géniaux et fort bien documenté mais avant toute chose
Dragon Ball Z Budokai HD collection
tu t’es laissé tenter ?
A quand la même chose pour les Tenkaichi 🙁
Hello,
Merci, cet article n’est pas bien référencé, faudrait que je fasse quelque chose pour. J’avais pris Budokai HD (qui rejoint ma longue collection de jeux DB) pour me refaire le mode histoire de Budokai 3. Dommage que Bandai Namco ait très mal protégé les ayants droits des jeux Budokai, puisque Budokai 2 appartient désormais à Atari (l’éditeur Français de l’époque qui distribuait les jeux).
Les Sparking, Treevax (membre important de la communauté Bandai Namco) avait posé la question au producteur de Xenoverse, Masayuki Hirano. Et comme d’habitude avec les Japonais, la réponse fut assez vague : « Si on constate une demande, oui on y réfléchira ». Cela dit, quel est l’avenir pour ce si sympathique studio qu’ait Spike Chunsoft, et ce après J Star ? Je me le demande.