Les plus belles musiques de Saint Seiya !
Un des points forts les plus marquants du film : les musiques de Seiji Yokoyama !
« Abel » constitue la seule et unique participation du chef d’orchestre, Hiroshi Kumagai, sur l’univers Saint Seiya. Il est par ailleurs responsable des musiques « Arcadia de ma jeunesse », c’est dire le niveau !
Je ne sais même pas par où commencer … Déjà le « Prologue« , très doux, constitue l’une des plus grandes réussites de Seiji Yokoyama (avec le thème de fin du film « Asgard »). Athéna à ce moment là n’est plus la déesse que nous avons connue mais une simple jeune fille heureuse de retrouver son frère. Ironiquement, cette musique a été tronquée lors de la première édition VHS, à cause d’une mini censure sur un poisson passant sous la robe d’Athéna. Quoi qu’il en soit, une piste poétique à souhait.
Le thème principal est très beau : Abel jouant de la harpe, c’est juste prodigieux. Un thème tout aussi beau que la mélodie de Mime. En fait, on se rend compte que la majorité des musiques sont issues du même thème mais sur différentes variations.
Parmi mes thèmes phares, la mort d’Athéna est un exemple concret du talent de Kazuko Kawashima. Les mots me manquent pour décrire efficacement cette musique.
La piste 7 « le monde des ténèbres » est dynamique, épique ! Le retournement de situation lancé par Shiryû doit beaucoup de sa réussite à cette musique. Juste avant cela, nous avions la piste 6 « le Chevalier incandescent », thème brillant sur Atlas ridiculisant Seiya, ces tambours font forte impression. Elle est très bien utilisée dans la série lorsqu’Ikki corrige comme il se doit Caça. « Phoenix Genmaken » (piste 8) a toujours été une de mes préférées en raison de la douceur (inhabituelle sur les actions d’Ikki) de la musique. Aphrodite est ainsi terrassé par une douce musique, qui en devient presque surréaliste de par son décalage avec la situation. Un résultant étonnant mais qui continue de me fasciner aujourd’hui.
La piste 10 « Une volonté indomptable » est un morceau que je n’aimais pas plus jeune sur sa seconde partie, mais qui avec le temps est bien passé. La musique mettant en valeur le suspense sur la dernière offensive de Hyoga est juste géniale. La seconde partie tranche radicalement avec les autres mélodies du film. « Le Déluge de Deucalion » est Saint Seiya à son meilleur ! Cette musique baignée d’espoirs, est très touchante. Elle est d’ailleurs fabuleusement bien employée dans le dernier épisode d’Asgard. Un chant très poignant ! La piste 14 sur l’éffondrement du temple du soleil est culte. Sans doute moins que le thème de fin du film Asgard, mais cette variation du thème d’Abel est habile et pleine d’ondes positives. Je me dis parfois que la série Saint Seiya aurait dû se terminer avec cette musique. via la partie Elysion.
Pour d’obscures raisons, trois musiques ont été isolées dans l’OST du film Lucifer (excellente OST d’ailleurs !) : « Le Choix du Destin ». D’abord, la musique commence sur le thème d’Abel, sans les violons mais tel qu’il nous l’était montré à son temple vers le début du film. On a ensuite le droit à cette musique très puissante en émotion où Seiya quitte la Yacht House (« Je veux savoir pourquoi »). Une de mes musiques favorites du film avec celle dont je vais parler : La défaite d’Atlas ! Ces violons, cette variation, là je crois que nous côtoyons les dieux ! Seiji Yokoyama dans une de ses meilleures compositions à mes yeux, combiné au génie du réalisateur Yamauchi et aux quelques effets spéciaux d’époque. Une musique unique en son genre ! Juste inoubliable ! Cette piste sera enfin rattachée au film lors de la réédition Eternal.
On regrettera que le thème de Saga remettant sur pied Seiya ait été perdu par la Columbia. La marche militaire quant à elle est une musique « extra », dans la même veine que les notes de pianos accompagnant la chute de Misty dans l’animé. Cela nous fait grandement supposer que cette musique n’est pas composée par Seiji Yokoyama. Pourtant réutilisée dans le Junikyû-hen, elle demeure une excellente création.
Les personnages du film
Abel
Frère d’Athéna, il échappe radicalement à tous les clichés des ennemis rencontrés jusqu’à présent. Peut être est-ce dû à la bataille d’Asgard qui faisait rage au moment de l’élaboration du film. Abel, bien que dans le camp mauvais, n’en reste pas moins très attaché à sa sœur Athéna. Bien qu’il souhaite purifier la Terre pour en créer une nouvelle, c’est probablement le dieu de l’univers Saint Seiya à témoigner le plus ses émotions.
Content de retrouver sa sœur, il est blessé et déçu de s’opposer aussi vite à elle. Beaucoup de poésie éthérée se propage dans le temple de Corona. La scène dans laquelle Athéna marche avec son frère lors de l’introduction du film est d’une candeur et d’une délicatesse exquises. Le film va au-delà de ce qui a été présenté précédemment.
Bien que renié par les autres dieux, ce qui explique pourquoi il ne figure pas dans la mythologie grecque, Abel dispose de pouvoirs impressionnants. Son affrontement avec Seiya est long et met en scène quelques belles passes d’armes avant que l’heure de la sempiternelle flèche du Sagittaire n’arrive pour dénouer la confrontation.
Le dieu se questionnera par ailleurs sur l’adent cosmos de Seiya. Malgré sa mort, et son ambition de détruire la Terre, le film lui rend un ultime hommage lors de la destruction du temple.
Les Corona Saints
Abel, un dieu oublié revient sur terre pour purifier la planète, il est accompagné de 3 Corona Saints. L’Hypermyth (un article rédigé pour tenter d’expliquer les origines mythologiques de Saint Seiya, non officiel et non reconnu par Kurumada) décrit qu’il existe 4 cloth inconnues. En partant de ce postulat, les auteurs ont présenté 3 constellations inédites au coté d’Abel. Le livret du Movie Box (Blu Ray) revient d’ailleurs sur cela :
Nous digressons un peu mais dans l’oeuvre originale les 88 Saints sont répartis de la manière suivante : 12 Golds, 24 Silvers, et 48 Bronzes, ainsi que 4 Saints de rang inconnu qui n’ont toujours pas été dévoilés de nos jours. Les Corona Saints présents dans ce film feraient-ils partie de ces Saints inconnus ? La question ne manque en tout cas pas d’intérêt.
source : SaintSeiyaPedia
« Corona » signifiant Couronne/ Disque Solaire, cela explique pourquoi les 3 Saints sont affublés de disque sur leur ceinture. Selon le site Moerucosmo, l’étoile principale de la Carène (Canopus) étant l’une des plus étincelantes du ciel, c’est sans doute pour cette raison que le choix s’est porté sur elle pour représenter Atlas de la Carène, qui seconde Abel. L’attaque redoutable de ce Saint, le Burning Corona, semble inspirée quant à elle de la nébuleuse de la Carène. Il s’agit ni plus ni moins de ma technique favorite visuellement parlant de Saint Seiya.
Les sclères des personnages ne sont pas blanches, et les oreilles de Bérénice sont pointues (comme un elfe) ce qui sous entend qu’ils ne sont pas des êtres humains, mais aucune information officielle ne subsiste.
Il faudra attendre le Pamphlet du Tenkai-hen pour apprendre que les Cloth des Corona Saints ne sont que des imitations crées par Abel.
Dans les premières affiches révélées, Atlas était habillé en rouge, ainsi que Jaô, contrairement à Bérénice qui semblait être le leader de base. Un des nombreux remaniements du film. Dans un autre genre Jaô était supposé être vaincu par Shiryû à la base. Cela pourrait signifier que l’apparition des Gold Saints n’était peut être pas prévu à la base. Là où l’on s’interroge encore, c’est que si Hyoga affrontait Berenice et Shiryû Jaô, que devenaient Shun et Ikki dans l’affaire ? Il est justement intéressant de constater à quel point Ikki est très vite mis sur la touche dans le film.
Atlas de la Carène : Assurément le leader des Corona Saints, il seconde Abel. Il met un point d’honneur au respect qu’on accorde au dieu Abel. Très sûr de lui, il inflige de sérieuses corrections à Seiya et ce à plusieurs reprises. Atlas dispose d’une technique très belle visuellement parlant : le Burning Corona, sans doute l’attaque la plus mise en avant durant le film (5 fois), une technique innovante permettant au réalisateur d’adopter diverses déformations de corps. Il posera beaucoup de problèmes à tous les Bronzes, et deviendra le dernier rempart. Un rôle qui n’existait finalement pas dans le manga, et sera repris par la suite (Beelzebub, Thanatos …).
Le personnage fait naître une scène culte pour moi, car sa mort est finalement une des plus belles en terme de chorégraphie dans Saint Seiya, et la musique n’est pas en reste.
La voix d’Akira Kamiya est excellente, et sait parfaitement rendre le protagoniste arrogant. Une performance très étudiée et radicalement différente de ce qu’il jouait en parallèle sur Siegfried.
Bérénice de la Chevelure : Le second Saint Corona le plus mis en avant. Il insiste particulièrement sur l’étendue des pouvoirs de son maître Abel. Sa technique basée sur ses cheveux permettra d’achever Camus au moment de sa trahison. Il vainc par la même technique un Shiryû et manque de peu de supprimer Hyôga avec. Il semble avoir un gout prononcé du combat. Le combat qu’il livre face à Hyôga est original et permet au Cygne d’affronter un Corona Saint directement, contrairement à Shiryû et Shun. L’occasion étant bien sûr de jouer sur la dichotomie entre le cosmos brûlant des Corona Saints et les techniques glaciales de Hyôga.
Le Golden Death Hair (basée sur la chaleur naturellement) vient rapidement à bout de la Cloth du Cygne. Les paroles de Bérénice font supposer qu’il ne l’a pas tué exprès pour lui donner une dernière chance de répondre à la requête d’Abel. Les souvenirs de la mère de Hyôga auront raison de la mortelle chevelure dorée.
Jaô du Lynx : Le troisième Corona Saint constitue un cas très à part, car relativement mis à l’écart. Bien qu’il félicite Seiya d’emblée lors de son premier texte de dialogue, il est totalement sous-exploité dans le reste de l’histoire. Il vainc Shura grâce à la très belle technique Shining Hell Claw. Tout aurait dû le faire affronter Shiryû, et c’était même prévu (voir plus haut), malheureusement Jaô sera mis hors d’état de nuire par Saga, qui nous offre un beau moment sacrificiel.
Lorsque Hyôga affronte Bérénice, pour éviter un (nouveau) faux raccord, Jaô n’était logiquement pas présent. Il s’apprêtait à achever Seiya de la même manière que ses autres compagnons mais n’aura pas l’occasion à cause de la règle de trois (voir la rubrique correspondante).
Les Gold Saints
Incroyable, stupéfiant ! Les Gold Saints morts reviennent à la vie. Ils sont la grande force marketing du film. La Bataille du Sanctuaire fut le nirvana de la série en termes d’audience au Japon. Il était donc intéressant voire parfaitement osé de les faire réapparaître dans le cadre d’un film. Aphrodite et Death Mask sont là pour se venger tandis que Shura et Camus restent aux côtés d’Athéna.
Death Mask a le droit à un joli traitement, l’occasion de revoir le lieu Yomotsu Hirasaka. Shiryû vient finalement à bout de lui très rapidement grâce à ses nouveaux pouvoirs, le second Rozan Shō Ryū Ha est nettement différent du premier, déjoué si facilement par le Gold Saint. On pourra noter que les combats étant très courts, la vitesse d’élocution de quelques personnages est très impressionnant, je vous invite à réécouter le passage où Ryouichi Tanaka (Death Mask) récite son texte lorsqu’il comprend avoir été dupé par Shiryû ! Édifiant !
Le cas d’Aphrodite dans ce film est plus délicat. De base, il est le Gold Saint le moins populaire, en raison de son combat contre Shun. Le film lui attribue la personnalité d’un Saint narcissique et aimant les belles choses, alors que dans le manga, il est juste dit qu’il est le plus beau des 88 Saints, et cela s’arrête là. Cette allusion au personnage a beaucoup nui à sa réputation (sans compter ses prestations face à Mû et Rhadamanthe dans le chapitre Hadès).
Totalement mis en déroute par le Phoenix, malgré tout, le décor reste magnifique et la musique accompagnant la chute du Gold est très élégante, à l’image de la rose blanche qu’il brandit (et de celle formée par son sang au moment de mourir).
Saga quant à lui détient un rôle clé puisqu’il devinera facilement que Seiya n’est plus que l’ombre de lui même après le décès d’Athéna. Il est même omniprésent sur la jaquette du Laser Disc de l’époque. Il s’agissait de la seule fois (avant la création de la Saga Hades) où le bon Saga avait d’aussi importantes interactions dans l’histoire. En plus d’être très puissant, il livre une belle leçon d’espoir sur la définition du cosmos et son utilisation.
Il est de bon goût de le voir mourir en héros, entraînant alors Jaô et vengeant (partiellement) Camus et Shura.
Camus et Shura ont un temps d’action et de présence relativement court, le film ne pouvait pas en effet faire aapparaître autant de personnages. Ils restent fidèles envers Athéna, et n’hésitent pas à affronter les Corona Saints. Leur mort est une manière de prouver que les Corona Saints ne doivent pas être pris à la légère, bien qu’ils étaient à 3 contre 2 à la toute fin.
La mort de Camus permettra de créer un règlement de compte légitime entre Hyôga et Bérénince. Quant à Shura, si le pamphlet du film permet de voir un Shiryû vs Jaô, cela s’arrête là.
Bien qu’à la base très puissants, les Corona Saints ne font pas excessivement confiance aux Golds Saints, puisqu’ils épient les combats pour porter un coup fatal en cas de victoire des Bronze Saints.
Athéna
La déesse joue un rôle central dans ce film original. Elle ne se fait pas capturer (enfin « être tuée » n’est pas vraiment mieux) et l’introduction du film nous permet d’assister à une déesse méconnaissable, et profondément heureuse de retrouver son grand frère. Une scène poétique, et l’une des meilleures performances de Keiko Han. Cette entente est un leurre d’Athéna qui souhaite en finir seule avec son frère, sans entraîner dans sa chute les Bronzes Saints.
e parvenant à vaincre son frère malgré le sceptre d’or Niké, elle est tuée et ce passage constitue le pivot du film. La musique de Seiji Yokoyama est admirable, la voix Kazuko Kawashima était au firmament de son art. Le passage est émouvant, poignant, une réussite parfaite dans l’émotion.
Les Bronze Saints
Les héros ont vaincu les terribles Gold Saints, ils accompagnent désormais Athéna et constituent sa garde rapprochée. Leur traitement ne seront pas égalitaire, Seiya étant naturellement beaucoup plus mis en avant que les autres. Yoshiyuki Suga s’intéresse essentiellement à Seiya, Shiryû et Hyôga. Shun et Ikki semblent en effet être les vilains petits canards du groupe. Dotés de leurs nouvelles Cloths, ils se sont tous éveillés au 7ème sens.
Seiya / Pégase : Ce film est une mine d’or sur ses sentiments envers Saori. Très joyeux lors de sa première apparition, il est par la suite bouleversé par l’abandon de Saori à son égard. Seiya qui ne protégeait sa déesse que parce qu’il le voulait de lui-même (le Tenkai-hen y répond formellement) est totalement désemparé. Il n’est évidemment plus le même lorsqu’il apprend la mort de Saori. Totalement vidé de son énergie, il est vite balayé par Atlas … Saga, son ancien et plus puissant adversaire, le remettra sur le droit chemin. Cette leçon d’espoir constitue la force centrale du film et de l’œuvre en elle-même !
Redevenant le Saint qu’il a toujours été, bien que défait une nouvelle fois par Atlas, son cosmos qui rayonne d’espoir parvient à créer l’une des scènes les plus emblématiques de Saint Seiya. Sa confrontation avec Abel le fera certes vaciller … Mais il parviendra à cette occasion à surpasser le dieu suprême.
Shiryû / Dragon : Il est intéressant de constater qu’à l’ère des années 90, Shiryû était extrêmement mis en valeur, que ça soit dans la série Asgard (Fenrir, Albérich, Siegfried) ou dans les films. Il faudra attendre la saga Hadès pour voir ce constat s’inverser soudainement avec les deux frangins. Notons qu’il est souvent nommé (Seiya, Saga). Shiryû incarne la voix de la raison dans ce film, il comprend que Seiya ne s’est pas rendu à Dignity Hill pour vaincre Abel mais pour mourir sur le champ de bataille et retrouver Athéna dans la mort.
Se jouant habilement de Death Mask, il apprend qu’il reste encore un espoir de sauver Athéna. Il est hélas vaincu par Bérénice puis par Atlas, le Rozan Shō Ryū Ha ne parvenant pas à atteindre le bouclier du Corona Saint. Le film devance le manga puisqu’il revêt la cloth de son maître.
Hyôga / Cygne : A première vue, Hyôga semble être le plus résigné dans le film sur l’abandon de Saori. Il n’est finalement pas touché par la mort d’Athéna, contrairement à ses pairs. Le scénario aura un traitement tout particulier à son sujet. Abel étant le dieu du soleil, il souhaite que le Saint du Cygne crée un cercueil (de Siberia 2 !? WTF) de glace pour Athéna. Ce que le Bronze Saint refusera.
Camus n’étant que brièvement ressuscité, il incombe à Hyôga de le venger contre un Bérénice désireux de supprimer le disciple après le maître. Il est hélas si amoché par le Golden Death Hair qu’Atlas n’en fait qu’une bouchée peu après.
Shun / Andromède : Une des faiblesses du film, Shun est relativement sous-exploité. Tout comme Aphrodite, le film a fait beaucoup de tort au personnage, ne serait_ce que par cette simple phrase
« je ne peux pas encore renoncer, sinon les autres vont se moquer de moi ».
De toute évidence, le film n’avait que faire de Shun dans le récit, très vite mis sur la touche par Aphrodite malgré l’utilisation de la Nebula Storm. Le Gold Saint des Poissons a eu tout le loisir pour réfléchir à un moyen de le contrer. Il revient dans la bataille pour stopper le bras d’Atlas s’apprêtant à décapiter Hyôga. Hélas, les interactions de Shun s’arrêteront là, un personnage qui sert de support à Seiya lorsqu’il est dévasté puis d’épaulement à son frère. Un beau gâchis !
Ikki / Phoenix : Introduit tardivement comme dans les autres films, nous ignorons donc son ressenti sur la mort d’Athéna. Arrivant à la rescousse pour protéger son frère, il humilie ouvertement Aphrodite et ce de la plus terrible façon. Malgré tout, le film ne s’intéressera que peu au personnage puisqu’il est mis hors jeu par un Burning Corona qu’il se prend en pleine tête. Il sera ensuite porté par Shun (un peu comme dans le second film Asgard) et de nouveau vaincu par Atlas. Ikki devait constituer une véritable épine dans le pied des scénaristes pour l’exclure du récit si rapidement. Ironiquement, les attaques brûlantes d’Atlas via le Burning Corona font écho au cosmos brûlant de violence du Phoenix.
Encore un très bon article. J’ai également beaucoup aimé cet OAV et sa bande son, qui ont longtemps été, comme tu le dis très bien, le testament de la série, et la dernière image qu’elle a donné. J’ai cherché la fameuse marche militaire (très drôle au moment où elle apparait) pendant des années ! Je n’ai qu’un seul regret sur cet OAV, c’est cette espèce d’insistance sur les déformations des visages lors des attaques subies.
C’est un film, pas un OVA 😉
J’aime beaucoup les déformations des visages crées par Yamauchi via le combat de la maison de la vierge. Après les gouts et les couleurs ^^
La marche militaire, on me l’avait rippé il y a longtemps. Je te l’ai envoyé par mail.